Je ne me suis pas vraiment attaqué à la jachère de mon travail. J’ai juste gratté, par ci, par là. Trois fois rien. Pas vraiment avancé. Il n’y a pourtant pas tant à faire. Mais je préfère tout remettre à notre retour à Paris, me sachant aussi suspendu à mes prochaines analyses et à ce rendez-vous avec le médecin dans exactement une semaine. Nous avions croisé Annick et Norbert, l’autre jour dans les chemins : Venez prendre du bois à la maison ! Ils en en trop, paraît-il. Leur cheminée ne sert plus guère et ils se sont fait une provision de bûches impressionnante. Venez, vraiment… Nous en avons rempli l’arrière de la voiture jusqu’à ce que les amortisseurs commencent à plier. Combien, dites ? Norbert a haussé les épaules : Vous me payerez un café… De fait, c’est nous qui sommes allés le boire chez eux. C’est nous encore qui nous sommes laissés invités à dîner en janvier. J’avais parlé à Annick des livres de Pierre Gilloire (Montagne vagabonde, L’or des rues, Cahiers du bord de l’eau…), ce sera l’occasion de lui apporter.