Depuis quelques jours, Amélie m’apporte une tranche de jambon aux herbes, un peu de saumon fumé, une poignée de clémentines. Je commençais vraiment à déprimer devant les plateaux-repas. Je dois aller mieux. Mais tout reste douloureusement étrange. Je suis dans un temps défait. Sans autre avenir que celui des heures qui viennent. Je ressens, comme l’écrit Augustin, cette secrète amertume mêlée d’espérance