Bourrasque ce matin. Le vent a secoué les feuilles du figuier et de la vigne vierge. Celles qui restaient encore ont été arrachées dans l’averse de grêle qui a recouvert de blanc tout le jardin en un instant. Vilaine saison. Nous sommes allés dire au revoir à Georgette. Amélie lui avait cueilli les dernières roses aux Fontenelles. Le potager est un fouillis d’herbes hautes. Vert, marécageux. Elle en a extirpé des courges, un bouquet de poireaux. Retour somnolent à Paris. Défait et refait les valises. Demain nous partons quelque jours à Magagnosc. Mon livre à finir. Des papiers à écrire. Nous avons passé la soirée avec Delphine et Françoise-Marie. Cela m’a fait un bien fou de les voir. Et ensemble, et chacune. Et surtout en ce moment.