Lever tard. Séverine est venue déjeuner à la maison avec les enfants. Arnaud, Thomas et Agathe. Cette toute petite qui revient de si loin. J’ai l’impression que cela fait si longtemps aussi. C’était il y a un an. Octobre dernier. L’hôpital Necker, les opérations et les angoisses. Aujourd’hui, elle est vive, souriante. Curieuse de tout. Ouf ! Et puis merci… Amélie avait fait un poulet rôti. Des pommes de terre au four. Séverine nous avait amené une tarte aux pommes. J’ai repensé à ces repas des dimanches à Senlis quand Maman invitait mon parrain René, ma tante Poulouche. Des instants tièdes d’enfance. J’ai emmené les deux garçons aux Cousins d’Alice, le magasin de jouets à l’angle de la rue Daguerre et de la rue Lalande où je venais souvent avec Marie, quand elle était petite. Ils ont fouillé partout dans les casiers et sont repartis avec des poignées de billes, des petites voitures, des dinosaures en plastique. Bricoles. J’étais, je crois, bien plus content qu’eux.