Regardé à nouveau Des feux fragiles dans la nuit qui vient de Xavier Hanotte. J’avais rendez-vous avec lui en début d’après-midi. Il passait la journée à Paris à la librairie Wallonie-Bruxelles pour des rencontres, des débats avec les autres auteurs belges de la rentrée littéraire. Nous avons bavardé un bon moment au café Beaubourg. De ce livre qui est en fait son tout premier projet, ressassé, repris, écrit en bribes. De Wilfred Owen, le poète britannique tombé au front le 4 novembre 1918 et dont l’œuvre (qu’il a traduite) et le personnage traversent tous ses romans. Des obsessions, des coïncidences. Je dois rédiger son portrait pour Le Monde. Je ne sais pas pour quand. Il me reste d’autres papiers à écrire, mais comme on ne me les réclame pas et que tout m’est assez difficile, je fais le dos rond. J’ai tort. Il faut que je travaille. L’argent ne rentre plus du tout en ce moment. J’ai profité d’être à côté du Centre Georges Pompidou pour aller voir l’exposition Arman. Sorti déçu. Je ne comprends plus ce qui pouvait me plaire dans ces accumulations. Un tour chez Mona lisait, rue Saint-Martin. J’y ai acheté un catalogue de 2002 sur Victor Hugo à Guernesey. Envoyé quelques lettres. J’ai été retrouver Amélie à America. Resté un moment à parler avec Delphine et Françoise-Marie. Trinqué avec Marie-Laure sur le stand de Robert Laffont. Beaucoup de gens faisaient la queue pour se faire dédicacer Suite(s) impériale(s) par Bret Easton Ellis. J’ai beau en avoir parlé hier à la radio, je crains d’avoir déjà un peu oublié ce texte.