Les journées de départ sont des journées vides. Je sais d’avance que je ne ferai rien. Enfin pas grand chose. J’ai mis de l’ordre dans le bureau, la chambre. Envoyé quelques lettres. Passé dire au revoir à Georgette. Elle se débattait avec une facture de son service d’aide à domicile. Ils m’ont compté trop, encore. Eté jusqu’au potager ramasser des salades, une poignée de tomates cerises. J’ai fait des bouquets de fuschias pour Paris. En rentrant par la rue Jacques Simon, j’ai poussé la porte de chez Noëlle. Son jardin était encore envahi de roses. J’en ai cueilli pour elle, pour nous. J’ai fermé les volets.