J’avais prévu d’accompagner Amélie à pied jusqu’à la place Paul-Painlevé. Finalement, nous avons pu attraper un bus. Un café au Balzar. A ce soir. Elle a traversé le square… Je suis entré au musée de Cluny. Je voulais voir la stèle funéraire de Nicolas Flamel. Mais une partie du personnel était en grève et la salle où elle se trouve était fermée. J’avais lu Le faiseur d’or de Léo Larguier quand j’avais treize ou quatorze ans. Un livre publié vers 1935. Larguier avait à peu près l’âge que j’ai aujourd’hui. J’ai repensé à ce texte. Dans mes souvenirs, au-delà de l’histoire même de l’alchimiste, s’y déploie comme un élan confiant, un enthousiame étrangement porté par la nostalgie. Il faut que je retrouve l’exemplaire dans le foutoir de ma bibliothèque à Carolles. Je me suis installé au Rostand. Fait du courrier. Un mot à Jean-Luc. Un autre à Marie. J’ai déjeuné avec Marguerite chez Fernand. Je n’y étais pas retourné depuis vraiment longtemps. On m’y a accueilli très gentiment, très chaleureusement. Et ça m’a fait du bien. Pris un café au Sauvignon avec Nadine, sur le chemin du retour. J’ai terminé de lire les livres pour le Jeux d’épreuves de demain. Retrouvé Amélie pour aller chez Marion et Jérôme. Nous y étions invités avec Annaïk et Edouard. Maximin nous a rejoint en célibataire, Aude est aux Etats-Unis en ce moment. Soirée affectueuse, mais j’étais mort de fatigue. Jérôme m’a offert mon cadeau d’anniversaire. Un très gros oreiller de plume. Il sait que je dors mal. Il s’inquiète. Allez, bonne nuit...