Virginie et Marcus étaient venus nous chercher en gare d’Annecy. La messe de mariage de Marion et Jérôme a lieu demain à l’église de Menthon-Saint-Bernard et nous logeons chez eux, à Veyrier, dans leur châlet qui domine le lac. Là-bas, nous avons retrouvé Claire et Emmanuel, Jérôme. Patou, venu de Grasse avec la 15 CV Citroën de 1951 où prendront place les mariés. Et surtout les trois gamines, Camille, Victoria et Valentine. Camille était flanquée d’Alix, « sa cousine préférée », la dernière d’Armelle et de Tanguy, une petite rousse du même âge, aux grands yeux clairs. Nous avons joué au Mille bornes après le déjeuner, alors qu’arrivaient encore d’autres gens. J’ai fait de gros progrès avec les réunions de famille. Mais sans les enfants, je crois que mon malaise l’emporterait. Au-delà de quatre ou cinq personnes, je ne sais plus vraiment quoi dire et j’ai l’impression de jouer un rôle, de réciter un texte. J’ai essayé la jaquette que je dois porter demain pour la cérémonie. Jérôme a voulu en effet que ses témoins soient en morning suit. Depuis combien de temps n’ai-je pas noué de cravate ?