J’ai retrouvé David et ses élèves de quatrième du collège Eugène Varlin du Havre. Daniel Picouly animait une rencontre sur le stand de l’Education nationale avec deux autres classes d’établissements réputés « difficiles », leurs enseignants et Anne-Marie Garat, Christine Orban…, les auteurs qui les accompagnaient. J’ai trouvé « les miens », comment dire, vraiment plus dans le ton que les autres. Un drôle de sentiment de fierté alors que j’ai eu juste de la chance de les avoir rencontrés. Oui, je mesure ma chance. Ils se sont sortis de l’exercice extrêmement formel qu’on leur imposait ( parler de l’Expérience de leur Rencontre avec un Ecrivain) avec un naturel et une intelligence que je n’aurais jamais eu à leur âge. Il se sont égayés après dans les allées. Quelques euros à dépenser pour acheter des livres. Une volée d’étourneaux. Je les revois en mai. J’ai partagé un gros plateau d’huîtres et du vin blanc avec David, Annick, la principale et Chantal son adjointe, chez Christine Badets, l’ostréicultrice qui, chaque année, ouvre quelques tables au Salon. Vous avez bien entendu que le délégué du ministère a dit que vous pourriez continuer à les suivre l’an prochain ? Oui, c’est bien ce que j’ai compris... Sacrée nouvelle. L’après-midi chez Caractères. La semaine, Porte de Versailles, est finie. Fatigue, et comme la gueule de bois d’une fête de famille qui aurait trop duré. Amélie est passé me chercher. Nous avons dîné avec Marianne dans le restaurant que tiennent à présent Hafed et Francine, rue de Chambéry. Demain nous sommes presque en vacances.