J’ai eu une longue discussion avec Pascal sur mon livre en cours. Je crois que j’avais besoin de dérouler ce que j’étais en train d’essayer de mettre en œuvre. Parler des hésitations, des inquiétudes. Et de la manière dont le texte prend forme. Je lui ferai lire, où j’en suis, à la fin du mois prochain. Passé embrasser Jeannine sur son stand. Tu sais que je vais bientôt avoir quatre-vingt cinq ans… Si enthousiaste. Si vive. Une fée douce et vieillie de contes pour enfants. Nous avons feuilleté ensemble le dernier recueil de Maurice Carême qu’elle a fait paraître à L’Age d’homme : Du ciel dans l’eau. J’ai une grande affection pour elle. Hasard de phrases. Arriverai-je un jour à dire/ Vraiment ce que je voudrais dire. Filé. – Tu repasses quand me voir avec Amélie ? Parlé de Maîtres anciens de Thomas Bernhard chez Caractères avec Adèle et Laure. Je suis allé leur chercher le « Folio » dans les rayonnages de Gallimard. J’ai mis du temps à retrouver le passage sur les lectures de poésie. L’exercice est toujours fil-de-férique... Un rien, et cela sombre dans l’emphase et la prétention. Nicole m’a redit qu’elle aimerait que je travaille pour sa maison. M’occuper du domaine français. Le réveiller un peu. Encore. Et l’ouvrir au roman. Comment financer ton poste ? La seule question est là. Mais j’y crois. Comme elle. J’ai été retrouver Marion et Jérôme au Sauvignon. Ils étaient impatients de montrer leurs faire-parts de mariage qu’ils venaient juste d’aller chercher rue de Babylone chez M. et Mme Pol-Simon. Ils partaient le lendemain au ski. Amélie nous a rejoints. Nous avons été dîner ensemble chez Guiseppe. En famille…