Traversée du village. J’ai été faire deux ou trois courses pour la venue de Fiona, Steven et Leo, jeudi. Nous arriverons à Granville tard. Il faut prévoir pour le souper. Longue discussion sur le trottoir, rue de la Croix, avec Mme Corbesier. Elle avait succédé à ma mère à la présidence de l’Association de défense de la vallée du Lude. Aujourd’hui, bien qu’adhérent, je ne sais plus bien qui est à sa tête. Je ne sais plus, tout simplement. A l’automne dernier, j’avais vu Patrick Dacheux qui m’avait proposé d’y prendre une part un peu plus active. C’était mon désir d’ailleurs, mais je me suis vite aperçu que je n’avais pas vraiment la possibilité de m’impliquer vraiment. Disponible, certes, mais de temps en temps... Mme Corbesier a continué l’énième discussion que nous avions déjà entamé sur la mise en œuvre du Plan local d’urbanisme, le cheval de bataille du maire actuel, sur les « grands travaux » et l’extension de notre petite commune. Nous ne sommes pas bien d’accord là-dessus. J’aurais plutôt tendance à penser que l’urgence est, ici, dans la sauvegarde, avant de se lancer dans d’hypothétiques et très controversés projets. Passé prendre des nouvelles de Nelly auprès de Charles. Les chirugiens lui ont abîmé son opération du dos. Un nerf pris ou quelque chose comme ça. C’est juste moins pire que ce qu’elle endurait avant. Elle en a pour six semaines avant de savoir quoi. Retour par chez Charuel pour les derniers achats. Jocelyne revient de quelques jours de congé à la montagne. Elle renaît de son deuil, tout doucement. Le temps change. Les mimosas, les camelias, fleurissent. C’est bientôt le printemps.