Retour épuisé. J’ai dormi un peu dans le train. Envoyé un message à Laurence. Je sais qu’elle écrit un nouveau livre. Comme elle peut. Elle aussi. Dans ce hachis du temps. Amélie m’attendait gare de Lyon. Un café au Train bleu. On va les faire ces courses ? Nous avions prévu depuis un moment d’acheter une nouvelle (grande) valise pour le voyage au Mexique, au printemps. Déjeuner à la Cigale. Le restaurant était plein de toute une clientèle du quartier. Bourgeoisie du VIe. J’ai trouvé tous ces gens parlant haut, envahissants, déplaisants. D’habitude, je ne fais pas attention… Nous sommes rentrés à l’appartement. Drôle de journée, entre parenthèses. Amélie avait rendez-vous avec un auteur dans une librairie près de la Bastille. Elle allait dîner avec lui, chez Elodie et Pierre, avant de l’accompagner, très tard, à une émission de radio. Puis, nouveaux rendez-vous, le lendemain. Elle est venue avec moi jusqu’à Montparnasse. Nous sommes restés un moment avant le départ du train. Pourquoi sommes-nous si tristes ? On ne se revoit que mercredi.