J’ai envoyé au Monde mon papier sur Zola Jackson de Gilles Leroy. Et j’ai rédigé celui sur le roman-rébus de Julián Ríos, Pont de l’Alma. Une histoire incroyablement embrouillée, pleine de morts littéraires. Ríos nous faire faire du stock car entre les époques. On ne cesse de heurter des hasards qui semblent toujours nécessaires, dans un va-et-vient incessant de noms, de lieux et de dates. Tout cela prenant prétexte de l’accident de Diana dont la Mercedes, pourchassée par les paparazzis, s’était écrasée, le 31 août 1997, contre le treizième pilier du tunnel de l’Alma. A cette époque, j’étais à Point de Vue et aux premières loges de tout ce barnum. Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai écrit et fait écrire comme sottises là-dessus. Pas de regrets. J’ai appris beaucoup là-bas. Amélie a téléphoné. Son voyage s’est passé sans problèmes. Elle rentrait de dîner chez Marion et Jérôme. Je suis morte de fatigue. On va se coucher ensemble ? - Oui. Chacun de son côté...