J'ai accompagné Amélie au train de 5h58. Il faisait un froid d'eau. Glacé. Nous avons fait les braves au marchepied du wagon. Quand j'ai rebroussé chemin sur le quai dans la nuit, je me suis rendu compte que j'étais vraiment tout seul. Personne dans la gare. Je suis rentré doucement. Un café, et un autre. Et puis encore, encore. J'ai avancé un peu dans la chronologie de Bruno Durocher. Mais je ne m'en sors pas. Il y a trop de lacunes que je ne parviens pas à combler. Je risque de rendre à Nicole une dentelle défaite. Courses à Granville. J'ai fini mon courrier. Répondu à Philippe qui m'avait envoyé plein d'encouragements avec cette lettre adressée au ministre. Téléphoné à Laurence pour le rendez-vous avec Gaymard à la fin du mois à l'Assemblée. Je suis passé dire bonsoir à Georgette. Alors, tu as bien travaillé ?