Travaillé chez Buchet tout l'après-midi. J'ai terminé la lecture des épreuves du Dabit. Ce sera une belle édition. Envoyé aussi un mot à Lionel Destremeau au Seuil avec le découpage de l'anthologie Cayrol. Il faut que je rédige vite la préface et que je retourne à Bordeaux voir Jeanne Cayrol. Bises de bonne année. Ces jours-là, je me ferais bien invisible pour ne pas avoir à donner et recevoir les voeux. Je n'ai pas écrit une carte cette année...

J'ai pris un verre à la Perle avec Pascale. Nous avons parlé de son séjour chez sa mère près de Gap et de tout le désarroi qu'elle ressentait face à la vieillesse, la solitude âgée et la mort. Elle m'a semblé si fragile. Au bord de larmes dont elle a à peine conscience. Conversation au bord de l'année qui commence comme au bord d'un gouffre.Je lui ai dit mon angoisse de ne plus écrire, de ne plus pouvoir simplement aborder mon travail de chroniqueur. Des heures pour rédiger le moindre papier. Et cette terreur de l'avenir... L'impossibilité de se projeter autrement que dans la vision des pires catastrophes. Elle m'a encouragé à sa manière. Le fait est que je dois trouver une solution. Dîner simple et tendre avec Amélie. Plein de choses à faire demain.