J’ai appelé Gérard Oberlé pour mon papier dans Le Monde. Il revient de loin. En juin, à la suité d’un malaise, il à dû subir une opération du cœur. Ca c’est mal passé. Le choc de l’anesthésie a provoqué une hémorragie cérébrale. Il a sombré dans un coma qui a duré plusieurs semaines. Il est foutu... L’équipe médicale voulait débrancher les appareils. Je ne pouvais pas bouger, raconte-t-il, mais j’entendais tout. Une horreur. Il doit la vie à son ami Tristan qui s’est battu pour arracher quarante-huit heures, puis vingt-quatre heures supplémentaires de sursis. J’ai bougé une paupière… Maintenant il est chez lui. Il marche sans canne. Nous avons parlé près d’une heure et demie. J’ai accompagné Amélie chercher Séverine au bas de Necker. Nous sommes allés déjeuner ensemble chez Guiseppe. Elle nous a montré des photos d’Agathe prises à l’hôpital. Des yeux vifs, un très grand sourire. Petite boule de courage. Amélie a entraîné Séverine chez le coiffeur rue de Sèvres. Moi, je suis rentré essayer de travailler.