Cinquante-quatre ans. Le Kärscher ne fonctionne plus. Le téléphone portable que je viens d’acheter non plus, ou plus vraiment. Petites banderilles des objets neufs qui vous lachent. Je les reçois comme autant de signes. Il est plus que temps que j’écrive mon papier sur Honecker 21 de Cendrey. Nous avons fait le marché à Granville. Des homards, des praires. Après tout, c’est fête… Amélie m’a offert en cadeau la toile début de siècle que j’avais remarquée chez Walter au début de l’été. Une gardienne d’oie poussant son troupeau dans un chemin creux. Avec une perspective un peu décalée qui donne à cette scène champêtre une séduisante étrangeté. Nous sommes allés chercher Georgette en début de soirée. Bu du champagne. Elle m’en a dit un peu plus sur Baugy et les malheurs. Pauvre joseph. Ca pourrait s’appeler La honte de mon grand-père. Là aussi, il faudrait que je l’écrive.