Je suis allé au Seuil, envoyer les services de presse de mon anthologie poétique de Jean Cayrol. Le livre est en librairie à la fin du mois. Plus de deux ans que ce projet a débuté. J’ai vraiment le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’important. De rendre un peu de ce que l’on m’a donné. Je reviens de si loin que j’ai peur de me perdre. J’ai mis un long mot dans l’exemplaire pour Jeanne Cayrol. J’aimerais retourner la voir à Bordeaux. Déjeuné avec Brigitte au Perron. C’est toujours un si grand plaisir. Je lui fais pas beaucoup de papiers dans l’année. Les derniers étaient pour des « lectures de vacances » au Pèlerin. Cette rentrée, il y avait bien Passage des larmes d’Abdourahman A. Waberi, mais c’est Christine qui le fait pour Le Monde. Je voyais Christine, justement, en fin d’après-midi. Un verre au Sauvignon. On ne s’était pas vus depuis mai et le mariage. Parlé du journal. Des livres que nous avons lus. Un peu de nous. Amélie est venue nous rejoindre. Nous sommes rentrés doucement.