Georgette est venue prendre un verre pour le baptême de l’abri de jardin. Champagne, bien sûr. Vous et vos dépendances…, dit-elle en souriant. D’accord, ici, il y a déjà la petite resserre, le koesch, plus le garage et la grange aux Fontenelles. Et tout est déjà plein. Frédérique et Luc sont arrivés d’Erquy pour déjeuner avec leur fils Victor. J’avais trouvé très beau Traques, le roman que Frédérique avait publié en janvier. Une histoire naturelle des exclusions. Le texte s’était fait plutôt injustement malmener par certains, à l’époque, dans une émission de Jeux d’Epreuves. Du coup, je lui avais envoyé un petit mot. On devrait ne jamais hésiter à le faire. C’est si important d’être conforté… C’était la première fois que nous nous voyions tous ensemble. J’avais rencontré rapidement Frédérique, avec Amélie, en octobre en 2008 à Poitiers (Amélie était son attachée de presse à L’Olivier). J’étais invité par le Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charentes pour animer deux débats sur l’oeuvre de Robert Marteau. Pendant que tout le monde descendait à la plage, j’ai terminé mon bricolage : quelques dernières retouches à la cabane. Au soir, j’ai mis dans un grand pot, la sauge rouge (salvia microphylla) qu’ils nous avaient offerte. Nous hésitons encore sur l’endroit où la planter.