Après-midi au salon du livre de Granville. J’y ai retrouvé Michel Besnier dont j’avais tant aimé La roseraie paru chez Fayard en 1997. Gilles Leroy aussi, qui, comme moi, était invité ici pour la première fois. Beaucoup de monde dans cette salle du Hérel, près du centre nautique. J’ai signé pas mal de livres. Au soir, nous étions reçus par la mairie au casino. Pour accéder au restaurant, il fallait traverser les salles de jeu. Drôle d’ambiance. Décoration criarde. Heureusement, il y avait Gilles. Nous avons dîné avec lui. Passé une soirée en parenthèse de petites confidences. On ne se connaît pas vraiment. Je l’avais rencontré en septembre 2007 pour un portrait dans Le Monde à la sortie de son roman Alabama song au Mercure. On s’était revu le soir de son Goncourt. Et puis, comme d’habitude, après s’être promis de s'appeler vite, nous avons laissé le temps passer. Au moment de l’écriture de mon livre, j’avais relu Maman est morte. Je m’étais dit que je lui ferai signe. Je dois encore dire merci aux coïncidences. On s’est quittés un peu tard. Amélie et moi avons fini la soirée aux machines à sous. Perdu quelques dizaines d’euros à toute vitesse. Comme nous rentrions à la maison un peu dépités, nous avons décidé (quelle idée…) de nous arrêter, pour la revanche, au casino de Saint-Pair. Au poker électronique, Amélie a regagné tout l’argent que nous avions dépensé.