Toujours pas de cours à Censier. Les prochaines semaines, ce seront les vacances. Je ne reverrai les étudiants que fin avril. J'en ai profité pour terminer le dossier de subvention du CNL pour mon Anna de Noailles. Il faut que je trouve encore un préfacier. Je cherche aussi quelqu'un pour rédiger un court avant-propos. Un point de vue de lecteur. J'ai téléphoné à Annie Ernaux. Dans Les années, elle avait cité deux vers de L'offrande à la nature, un des poèmes du Coeur innombrable : Je me suis appuyée à la beauté du monde / Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains. Pas sûr qu'elle accepte. Je crois que je ne suis pas très sensible à ses textes en prose... Je lui ai quand même adressé une copie des Innocentes. J'ai déjeuné chez Fernand avec Pascale et Christine. Mes deux témoins pour le mariage... Au soir, j'ai retrouvé Jaunay au Sauvignon. Après Milosz et Nostoc, 13 h 58, elle est en pleine écriture de son troisième roman. Les premiers sont parus chez L'Harmattan, ce serait bien qu'elle trouve un autre éditeur. Nous avons bavardé d'un verre à l'autre. Amélie nous a rejoint. Et la nuit nous a ramenés tous les deux à la maison.