J'ai rédigé le texte de la quatrième de couverture. Le livre s'appellera La mort de ma mère. Il sortira en février. Pascale l'a aimé. Elle m'a soutenu avec beaucoup de patience, de délicatesse et de proximité. Vera l'a lu aussi et j'ai cru comprendre qu'elle avait été touchée. J'avais rendez-vous avec elle pour parler de « Domaine public ». Nous avons discuté un bon moment. Des nouveaux titres, de la fréquence de publication. Elle me permet de continuer l'aventure. J'ai devant moi un petit chantier de romans, de nouvelles, de poèmes, à sortir à nouveau de l'oubli. A rendre à la lecture et à la vie.

Nous avons dîné chez Frédéric et Dominique. Ils partent après-demain aux Etats-Unis. Frédéric a obtenu une bourse Stendhal du ministère des Affaires étrangères. Ils nous prêtent pour deux mois leur grand appartement. C'est vrai que nous manquons cruellement d'espace à Paris. Entassés tous les deux dans l'entassement des choses. Papiers, bouquins, vêtements, bibelots et ustensiles. Nous campons chez nous plus que nous y vivons. Ce repli qu'ils nous offrent va nous faire du bien. Je dois leur donner les coordonnées de Victor-Antoine. J'aimerais bien qu'ils aient le temps de passer le voir dans son bizarre monastère de l'état de New York. Je vais l'appeler. Il y a longtemps que je n'ai pas eu vraiment de ses nouvelles.