De la fenêtre du bureau je regarde les étourneaux s'en donner à coeur joie dans le figuier. Les fruits ne sont pas encore mûrs qu'ils les becquettent déjà. Les feuilles sont secouées comme par un vent intérieur. Combien sont-ils? Une bonne dizaine. Et ils font un raffut... Dans la maison, par contre c'est le silence. Les étagères sont posées. Le menuisier est parti ce midi. Il ne reviendra que pour des bricoles dans une dizaine de jours. Cela fait bizarre. Une étrange absence. Je m'étais habitué. Je finis les papiers. Amélie et Marie arrivent demain.