J’ai enfin envoyé le papier sur Atelier 62, le récit de Martine Sonnet au Temps qu’il fait. Depuis que j’ai lu son livre, il y a un peu plus de trois mois, je pense beaucoup à Amand, son père, le forgeron de Renault. Il m’accompagne silencieusement. Dans le Paris-Granville que je prends si souvent maintenant, je guette toujours l’arrivée du paysage. Les champs libres passé Dreux et un peu avant L’Aigle, enfin, le premier vrai bocage. Quand il rentrait chez lui chaque fin de semaine, il descendait à Flers. Correspondance pour Domfront jusqu’à Ceaucé son village. Moi, je continue la ligne. A Flers, elle se brise en descente comme l’après-midi du dimanche. On dirait que le train se dépêche. C’est qu’il est temps d’arriver.